Sam Altman, le patron d’OpenAI, la start-up californienne qui a lancé ChatGPT, a publié mardi 8 janvier un message au sujet de sa sœur, Annie Altman, qui vient de porter plainte contre lui, l’accusant d’agressions sexuelles pendant son enfance. « Annie a formulé des affirmations totalement fausses et blessantes sur notre famille, et surtout Sam », peut-on lire dans cette lettre cosignée par Sam Altman, sa mère et ses deux frères et publiée sur le réseau social X.

« Notre famille aime Annie et est très inquiète pour son bien-être. S’occuper d’un membre de la famille confronté à des problèmes de santé mentale est incroyablement difficile », déclarent-ils au début du message. Personnalité de la Silicon Valley depuis des années, Sam Altman a acquis une célébrité mondiale en 2023 avec le succès de ChatGPT, qui a popularisé la révolution technologique de l’intelligence artificielle (IA) générative. Entrepreneur prolifique, bientôt quadragénaire et déjà milliardaire, il s’est donné pour mission de mettre au point une IA dite « générale », aux capacités cognitives semblables à celles des humains et « bénéfique pour l’humanité ».

« Aide financière mensuelle »

La famille Altman assure avoir essayé d’aider leur fille et sœur en prenant en charge divers frais et en lui garantissant une « aide financière mensuelle, sans doute pour le reste de sa vie ». « Malgré cela, Annie continue à nous demander plus d’argent », affirment-ils, précisant avoir décidé de répondre publiquement, après des années de tensions, à cause de la plainte déposée lundi par Annie Altman.

« La pire accusation qu’elle ait formulée est qu’elle a été abusée sexuellement par Sam lorsqu’elle était enfant (…). Ses affirmations ont considérablement évolué au fil du temps. Dans le cadre de cette plainte, elles incluent désormais des allégations d’incidents survenus alors que Sam était âgé de plus de 18 ans », déclarent-ils, ajoutant que « toutes ces allégations sont totalement fausses ».

Selon la plainte d’Annie Altman, de neuf ans la cadette de Sam Altman, les agressions auraient eu lieu à partir de 1997, quand elle avait 3 ans, et jusqu’en 2006. Dans un reportage du New York Magazine en 2023, la journaliste Elizabeth Weil, qui avait rencontré Annie Altman à Hawaï, décrit celle-ci comme une artiste souffrant de dépression et du fossé croissant avec sa famille, et subvenant à ses besoins notamment grâce à la prostitution en ligne.

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Le Monde avec AFP

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