
Le Dupixent, médicament vedette du laboratoire français Sanofi, ne jouit pas de la notoriété du Wegovy ou du Mounjaro, les traitements contre l’obésité commercialisés par le danois Novo Nordisk et l’américain Eli Lilly, dont les ventes connaissent une envolée vertigineuse depuis deux ans. Cet anticorps monoclonal, qui constitue près du tiers des revenus du groupe pharmaceutique tricolore, s’est pourtant discrètement taillé un statut de superstar dans l’industrie du médicament depuis son lancement en 2017.
Avec 13 milliards d’euros de ventes en 2024, ce produit, indiqué dans le traitement de diverses maladies inflammatoires comme la dermatite atopique, l’asthme, ou encore la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), fait partie du club très restreint des « méga blockbusters », cette petite dizaine de traitements de la pharmacopée mondiale dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 10 milliards d’euros. Au palmarès des médicaments les plus lucratifs, il trônait, début 2025, à la quatrième place, derrière l’anticancéreux Keytruda, l’anticoagulant Eliquis et l’antidiabétique Ozempic.
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