Sanofi poursuit ses emplettes afin de renforcer son portefeuille de médicaments. Le groupe pharmaceutique français a annoncé, mardi 22 juillet, son intention d’acquérir la biotech britannique Vicebio, qui développe des vaccins respiratoires combinés, pour un montant pouvant aller jusqu’à 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros). Il s’agit de sa troisième acquisition depuis le début de l’année.

Selon les termes de l’accord conclu entre les deux parties, Sanofi versera « un paiement initial total de 1,15 milliard de dollars », auxquels s’ajouteront « des paiements d’étape potentiels pouvant atteindre 450 millions de dollars en fonction des réalisations en matière de développement et de réglementation ». L’opération devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre.

Avec ce rachat, le laboratoire tricolore mettra notamment la main sur un candidat-vaccin combiné en phase précoce contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et le métapneumovirus humain, deux virus respiratoires fréquents qui, en cas d’infection chez les personnes à risque, peuvent, dans les cas les plus graves, occasionner des pneumonies parfois fatales. Vicebio teste actuellement ce candidat-vaccin dans un essai de phase 1 sur des personnes âgées de plus de 60 ans, une population davantage susceptible de développer une forme sévère de ces virus en raison de leurs systèmes immunitaires plus fragiles.

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En cas de réussite, ce vaccin permettra à Sanofi d’élargir son assise dans la prévention du VRS, où il dispose déjà d’un produit, le Beyfortus. Cet anticorps monoclonal, développé avec le laboratoire britannique AstraZeneca et destiné uniquement aux nourrissons, fait partie, depuis son lancement en 2023, des principaux moteurs de croissance du groupe – il lui a rapporté 1,7 milliard d’euros en 2024. Le marché du VRS, autrefois peu fourni, connaît une forte progression. Les américains MSD et Pfizer, ainsi que le britannique GlaxoSmithKline (GSK), ont tous trois commercialisé des vaccins contre ce virus depuis deux ans.

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