
Sanofi poursuit le ménage dans ses sites français. Après l’annonce, au mois de mars, du projet de cession de son usine d’Amilly (Loiret), qui fabrique notamment l’Aspégic et le Kardegic, le laboratoire pharmaceutique s’apprête à céder un autre de ses sites de production dans l’Hexagone, l’usine de Maisons-Alfort, située dans le Val-de-Marne, qui emploie près de 600 personnes.
Annoncé aux syndicats au début de la semaine du 23 juin, le projet de vente doit être officialisé auprès des salariés mardi 1er juillet, lors d’une rencontre entre la direction et les représentants du personnel. Sanofi doit y dévoiler le nom du futur acquéreur de l’usine, un façonnier d’origine allemande. Le groupe envisage de conclure la vente au cours de l’automne.
Si l’avenir du site inquiétait déjà depuis plusieurs mois les salariés, qui jugeaient, après l’annonce de la vente de l’usine d’Amilly, que Maisons-Alfort serait l’un des prochains sur la liste, la décision n’en a pas moins surpris. « Jusqu’à maintenant, la direction nous disait qu’elle réfléchissait à une solution pour ce site, mais elle n’avait jamais ouvertement indiqué qu’une vente était privilégiée », déplore Fabien Mallet, coordinateur CGT à Sanofi.
Il vous reste 79.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.