Une tendance venue d’Allemagne se développe de plus en plus en France : les soirées réservées aux femmes baptisées « Maman va danser ».
Le but ? Permettre aux mamans (et aux femmes sans enfants) de pouvoir danser en boîte de nuit sans être dérangées par le sexe opposé.
Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Benjamin Muller nous explique ce concept et les raisons de cette réussite.
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Bonjour ! La Matinale TF1
Des soirées réservées aux femmes, rien qu’aux femmes et sans les hommes ? C’est une tendance venue de Berlin et qui commence à faire son apparition en France. Le concept s’appelle « Mama, get tanzen (nouvelle fenêtre)« , soit « Maman va danser » : les discothèques n’autorisent que les femmes et notamment les jeunes mamans. Le but ? Leur offrir un espace bienveillant et insouciant où elles peuvent s’éclater en toute liberté et sans danger. Les explications de Benjamin Muller dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ».
Une parenthèse de liberté
Le concept est double, explique le journaliste. Déjà, les hommes ne sont pas admis. Par ailleurs, les soirées dansantes commencent relativement tôt, aux alentours de 19 h ou 20 h. Logique, lorsqu’on est une jeune maman et que les enfants ont tendance à se lever (très) tôt, on n’a pas forcément envie d’attendre minuit pour aller en boîte de nuit. Une ambiance chaleureuse, entre copines et un poids qui se lève, à savoir celui de pouvoir faire la fête en toute sérénité sans s’inquiéter d’être abordée par le sexe opposé. C’est aussi une manière de s’offrir une petite parenthèse, loin des responsabilités familiales et de la charge mentale, toujours aussi lourdes, qui pèsent sur les épaules des mères. Le temps d’une soirée, elles se reconnectent à elles-mêmes et repartent l’esprit plus léger, à 23 h. Une manière, pour les Allemandes, de reprendre la fameuse maxime de Nietzsche : « Je considère comme gaspillée toute journée où je n’ai pas dansé« .
Ambiance bienveillante et solidaire
Le phénomène s’est déjà répandu dans plus de 70 villes allemandes et il a même dépassé les frontières pour s’installer en France. Certes, depuis quelques années, on retrouve de plus en plus de soirées 100 % sans hommes, mais elles étaient plutôt organisées dans un cercle restreint pour ne pas dire « parisiennes ». Le concept de « Maman va danser » a été repris par une Rouennaise, Mathilde Petovari. En voyant sur Instagram une vidéo virale des soirées allemandes, elle s’est dit pourquoi pas à Rouen ? Son initiative suscite l’intérêt de nombreuses femmes. Elle privatise un grand bar où les mamans, mais les femmes sans enfants aussi, peuvent se poser pour discuter ou danser. « Ici à Rouen, nous avons souhaité organiser un événement 100 % entre femmes, ce qui a permis aux femmes de mettre la tenue qu’elles n’avaient pas portée depuis longtemps. Et ça leur a surtout permis de se lâcher sur la piste de danse, de se rencontrer dans une ambiance bienveillante et solidaire« , explique Mathilde Petovari au micro de « Bonjour ! La Matinale TF1 ». Sectaire ? Peut-être, mais en réalité ce qui plaît et qui rassure, c’est le fait de ne pas être importuné, dragué, lourdement par des hommes collants ou insistants. Dans ces espaces « safe », les femmes peuvent se déhancher en toute liberté, sans devoir se soucier de surveiller leurs verres ou sentir le regard lourd des hommes alcoolisés quand elles dansent. En clair, « sans hommes, on va faire la fête avec l’esprit plus léger« , résume Benjamin Muller.
