• L’aéroport de Rome autorise désormais les passagers à transporter jusqu’à deux litres de produits liquides.
  • La direction a installé une cinquantaine de nouveaux scanners capables de détecter la présence d’objets dangereux ou de liquides explosifs.
  • Un système appelé à se généraliser rapidement ? Le 13H de TF1 Weekend s’est rendue sur place.

C’est un réflexe bien ancré chez les habitués des aéroports, depuis les années 2000 : au passage des portiques de sécurité, les produits liquides de plus de 100 ml litres doivent être jetés. Mais à Rome, ce n’est plus le cas. L’aéroport de la capitale italienne autorise désormais les passagers à transporter jusqu’à deux litres de produits liquides. Autre nouveauté : il n’est plus nécessaire de sortir ses appareils électroniques des bagages. Cette évolution est possible grâce à de nouveaux scanners ultra-performants (nouvelle fenêtre).

Cinquante scanners pour 15 millions d’euros

« Je n’ai plus besoin de retirer les liquides de ma valise. Je pose seulement mon bagage cabine qui va être scanné juste ici », se réjouit une passagère dans un reportage du 13H de TF1, visible en tête de cet article. Résultat : une file d’attente bien plus courte au contrôle de sécurité. Ce nouveau dispositif de cinquante scanners a coûté 15 millions d’euros à l’aéroport (nouvelle fenêtre). Une décision dont se félicite la direction. « Un algorithme va analyser les images scannées et détecter la présence d’objets dangereux ou de liquides explosifs. Un opérateur vérifie lui aussi les images scannées. Il reçoit des alertes spécifiques selon la menace », explique Marcon Troncono, directeur de l’aéroport.

Selon lui, ce nouveau système est bien plus fiable que les méthodes traditionnelles. « Le scan est si approfondi qu’il réduit les menaces à zéro. La marge d’erreur est très faible », précise-t-il. Mais l’innovation ne s’arrête pas là. « Notre objectif serait que chaque passager puisse passer le contrôle avec ses bagages à travers ce scanner. Ça, c’est vraiment l’avenir. Le passager n’aura même pas l’impression d’être contrôlé », explique-t-il. 

D’ici à cinq ans, la majorité des aéroports européens devraient être équipés de scanners du même type. Ainsi, l’expérience du voyage aérien devrait être considérablement simplifiée, afin de pouvoir à nouveau prendre l’avion comme on prend le bus ou le métro.

Athenais CORNETTE DE SAINT CYR | Reportage : Laura Roudaut et Tommaso Marro

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