Un élu municipal de Seine-Saint-Denis a été agressé à son domicile vendredi soir par plusieurs personnes.
La voiture de l’édile a été brûlée.
Un acte qui suscite l’indignation des responsables politiques du département francilien.

C’est l’incompréhension et la colère chez les élus de Seine-Saint-Denis. Un membre du conseil municipal de Dugny a été agressé à son domicile, vendredi 28 février au soir, a appris l’AFP samedi auprès du parquet. Vers 21h, Faouzy Guellil « s’est fait agresser devant chez lui et sa voiture a été brûlée », a indiqué le parquet de Bobigny. 

Également directeur général des services de la ville riveraine de Stains, il a été attaqué « à mains nues » par « au moins deux personnes« , selon les précisions du ministère public qui a confié l’enquête à la sûreté territoriale. Condamnant cette « lâche et violente agression », « sous les yeux de son épouse et de ses enfants », Azzédine Taïbi, maire de Stains, a dénoncé, samedi soir via un communiqué, un « acte inqualifiable et d’une extrême gravité (qui) s’inscrit dans un climat délétère, de haine et de violence que nous subissons depuis de trop nombreuses années ».

« Des mesures de sécurité concrètes et immédiates seront demandées et mises en place », ajoute l’élu communiste de cette commune défavorisée, sans fournir de précisions. Stéphane Troussel (PS), président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a pour sa part réagi sur X, indiquant qu’il « est urgent que des dispositions soient prises pour protéger celles et ceux qui font le service public au quotidien »

En mars dernier, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les élus locaux contre les violences, faisant suite à plusieurs épisodes marquants comme l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et l’attaque à la voiture-bélier du domicile de celui de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). L’une des mesures phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.


La rédaction de TF1info avec AFP

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