• Après la frappe israélienne à Doha contre le Hamas, le Qatar a réclamé que Benyamin Netanyahou soit « traduit en justice ».
  • L’allié américain au Moyen-Orient dit aussi « réévaluer tout » concernant sa médiation entre l’État hébreu et le mouvement islamiste du Hamas.

Suivez la couverture complète

Israël et le Hamas en guerre

Vers un retrait du Qatar des négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza et d’une libération des otages retenus dans l’enclave ? Au lendemain de la frappe israélienne sur Doha – pour cibler des hauts responsables du Hamas – qui a fait 6 morts, le pays émirati dit « tout réévaluer » concernant la médiation entre l’État hébreu et le mouvement islamiste palestinien. « Je pense que ce qu’a fait Netanyahou hier, c’est d’avoir tué tout espoir pour les otages », juge le Premier ministre Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, à la chaîne américaine CNN. Les familles des otages « comptent sur cette médiation. C’est leur seul espoir », a-t-il encore rappelé. 

En parallèle, le dirigeant a estimé que son homologue israélien, Benyamin Netanyahou, devait être « traduit en justice ». Quelques heures plus tôt, ce dernier avait, malgré les critiques internationales, mis en garde les autorités qataries. « Je dis au Qatar et à toutes les nations qui hébergent des terroristes : vous devez soit les expulser, soit les traduire en justice. Parce que si vous ne le faites pas, nous le ferons », a-t-il martelé. 

Mercredi, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a prévenu que son pays frapperait ses ennemis partout. « La politique sécuritaire d’Israël est claire : son bras long agira contre ses ennemis, où qu’ils soient. Ils n’ont nulle part où se cacher. »

« Si les meurtriers et les violeurs du Hamas n’acceptent pas les conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre, en premier lieu la libération de tous les otages, et leur désarmement, ils seront détruits et Gaza sera détruite », a-t-il ajouté.

La veille, l’armée de l’air israélienne a visé des dirigeants du Hamas réunis dans un complexe à Doha, selon le Hamas. Selon des sources du mouvement, six dirigeants dont Khalil al-Hayya, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment au moment de l’attaque. L’AFP n’est parvenu à joindre aucun d’eux depuis. Selon le Hamas, les six morts sont le fils du négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef du bureau de M. Hayya, trois gardes du corps et un policier qatari.

M.G avec AFP

Partager
Exit mobile version