• À Vic-La-Gardiole (Hérault), une assistante d’école maternelle est soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur 9 enfants de trois à quatre ans.
  • Après 2 semaines de détention provisoire, elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Montpellier.
  • Les habitants font part de leur incompréhension au micro de TF1.

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Le 20H

La nouvelle commence à se répandre à Vic-La-Gardiole (Hérault). Ce jeudi, après deux semaines de détention provisoire, une assistante d’école maternelle, soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de trois à quatre ans, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Montpellier. « Je pense qu’on aurait pu la garder le temps de l’enquête. C’est mon avis », réagit une habitante. « Si elle est innocente, je comprends, mais si elle a fait du mal aux enfants, ce n’est pas normal. Dans le doute, on ne sait jamais », déplore une autre, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. 

Obligation de ne plus être en contact avec les enfants

L’assistante est présumée innocente. La femme, qui nie les faits, a notamment pour obligation « de ne pas être en contact avec les enfants et de ne plus résider dans l’Hérault », a déclaré Me Marc Gallix, l’un des avocats des parties civiles, à l’issue d’une courte audience à huis clos. « Ma cliente essaie de comprendre ce qui lui arrive. Elle essaie de comprendre pourquoi des enfants si jeunes l’ont désignée à travers des accusations aussi graves et aussi taboues que celles qui pèsent sur elle aujourd’hui », défend son avocate, Me Isabelle Garcia Ducros. 

Le juge des libertés peut décider d’un maintien en détention provisoire s’il considère qu’il y a un risque de fuite du mis en cause, s’il peut détruire des preuves, ou encore s’il peut faire pression sur des témoins ou victimes. Il peut également acter un tel maintien si les faits risquent de se reproduire. « Même s’il existe des indices graves ou concordants que l’Atsem a bien commis les faits, le fait qu’elle ne soit plus en contact avec les enfants éloigne le risque de continuité de commission de l’infraction », explique l’avocate pénaliste Me Mary Krief, dans le reportage de TF1 ci-dessus. 

Cette femme de 59 ans travaillait depuis octobre 2024 comme agent territorial spécialisé d’école maternelle (Atsem). Mardi, lors de débats tenus à huis clos, elle avait clamé son innocence et dénoncé un « complot ». Les parties civiles et le parquet avaient, de leur côté, réclamé son maintien en détention provisoire. Les parents des enfants « vont être abasourdis en apprenant cette décision » de la cour d’appel, qui « me laisse sans voix », a déclaré à quelques journalistes Me Gallix. Selon lui, outre les neuf parties civiles déjà constituées, il y a « cinq plaintes en cours », ce qui ferait « environ une quinzaine d’enfants » concernés.

M.T | Reportage TF1 : Chloé BARBAUX et Marjorie LE MEUR

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