Les candidates de l’émission « Love Is Blind France », disponible sur Netflix.

« L’ambiance était folle. Ça hurlait… On commentait tout ce qu’on voyait. Et on sortait nos drapeaux. » Christelle Murhula ne parle pas d’un match de football, mais bien… d’une télé-réalité. Il y a quelques jours, cette journaliste, également autrice de l’essai Amours silenciées. Repenser la révolution romantique depuis les marges (Daronnes, 2022), a organisé une watch party de « Love Is Blind ». Autrement dit, une projection collective, dans une galerie d’art privatisée pour l’occasion, des derniers épisodes de cette émission de dating diffusée sur Netflix. Avec son amie Coralie Sapotille, qui travaille dans l’événementiel, elles sont parties d’un constat : depuis la mise en ligne du premier épisode, le 10 septembre, cette version française d’une télé-réalité américaine les passionne.

Des hommes et des femmes à la recherche de l’âme sœur conversent dans une « capsule » qui les empêche de se voir. S’ils décident de se mettre en couple « à l’aveugle », ils peuvent se rencontrer et ont quarante jours pour décider de se marier ou de se séparer – généralement avec pertes et fracas – devant l’autel.

Il vous reste 77.77% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version