Le logo de la SNCF à la gare Montparnasse à Paris le 25 juillet 2021.

La plupart des sections locales de SUD-Rail et de la CGT-Cheminots appellent à la grève le 21 mai en Ile-de-France pour peser sur les négociations autour des primes des cheminots pendant les Jeux olympiques, ont annoncé les syndicats jeudi 2 mai. La SNCF gère en Ile-de-France tous les trains de banlieue, les RER C, D et E, et une partie des RER A et B. L’ampleur des répercussions de la grève sur le trafic n’est pas encore connue.

« On a décidé de secouer le cocotier en posant une date dans le paysage » a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Fabien Villedieu de SUD-Rail, confirmant une information révélée mercredi 1er mai par RMC. L’appel à la grève tombe un mardi, au lendemain du lundi de Pentecôte, donc « on préserve les ponts », a rappelé Fabien Villedieu.

Pour le moment, la direction de la SNCF propose aux cheminots franciliens une prime de 50 euros brut par journée de service pendant les Jeux, selon les syndicats. « Une prime fixe nous irait bien, [au minimum] de 1 000 euros », a déclaré M. Villedieu, comme c’est le cas, par exemple, à la RATP, où les conducteurs du métro et du RER travaillant du 22 juillet au 8 septembre toucheront 1 600 euros.

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Une nouvelle journée de négociation doit avoir lieu le 22 mai, au lendemain de cette journée de grève. « Mieux vaut qu’on négocie au mois de mai plutôt qu’au dernier moment en juillet. On a la volonté que ça se passe bien, mais il faut que tout le monde s’y retrouve », a justifié M. Villedieu, rappelant que la SNCF allait faire circuler 5 000 trains supplémentaires en Ile-de-France en août par rapport à un été normal.

« Au-delà de l’aspect financier, (…) on souhaite que les questions de rythmes de travail soient strictement appliquées pour travailler en toute sécurité », a rappelé le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Thierry Nier. « Ça fait plusieurs mois qu’on interpelle » sans réponse claire, a-t-il déploré. De son côté, la SNCF refuse de commenter le contenu des négociations en cours et rappelle que le PDG, Jean-Pierre Farandou, a prévu d’aboutir à un accord sur le sujet à la fin de mai ou au début de juin.

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Le Monde avec AFP

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