Deux syndicats de la SNCF ont annoncé le dépôt d’un préavis de grève pour le mardi 1ᵉʳ octobre.
Ils dénoncent « la nomination d’un gouvernement de droite avec l’aval du RN », mais aussi « l’annonce d’un futur budget austéritaire ».

Les transports ferroviaires vont-ils être perturbés le mardi 1ᵉʳ octobre prochain, jour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier ? C’est bien possible, depuis le dépôt, mardi 24 septembre, d’un préavis de grève par deux organisations syndicales de la SNCF. Dans un communiqué commun, la CGT Cheminots et SUD-Rail annoncent vouloir « enclencher la riposte dans le ferroviaire » et appellent les cheminots « à s’inscrire massivement dans la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 1ᵉʳ octobre 2024 ».

La réforme des retraites dans le viseur

En cause ? De nombreuses sources de colère, indiquent les syndicats, liées à la situation du pays comme à des revendications internes à l’entreprise. « La nomination récente d’un gouvernement de droite , avec l’aval du Rassemblement national, l’annonce future d’un budget austéritaire, la liquidation de Fret SNCF, la création de filiales TER, le gel des embauches, la répression syndicale et les annonces d’austérité salariale nécessitent une réponse immédiate », font-ils valoir.

Le préavis de grève débutera le lundi 30 septembre à 19h et s’étendra jusqu’au mercredi 2 octobre à 8h. Les syndicats revendiquent « une augmentation générale des salaires » à la SNCF, « l’arrêt des plans d’économies », mais aussi « l’abrogation de la réforme des retraites « . « La construction d’un mouvement social constitue un élément fondamental pour faire basculer vers d’autres politiques », poursuivent-ils.

Pour l’heure, impossible de connaître les perturbations à venir sur le réseau SNCF. Les cheminots ont jusqu’à 48 heures avant leur prise de service pour se déclarer en grève. L’annonce du plan de transports pour le 1er octobre devrait être effectuée dans le courant du week-end.


I.N

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