• Mère de 3 filles, la quadra avait pour objectif « d’aller le plus loin possible » dans le concours de beauté afin de montrer aux femmes qu’elles « peuvent tout faire ».
  • Le parcours de l’épouse de l’ex-judoka David Douillet a pris fin ce week-end à l’issue de l’élection départementale de Miss Pays de l’Ain, qualificative pour Miss Rhône-Alpes.
  • « Je continuerai à me battre pour que la voix des femmes soit entendue, même après 40 ans », réagit-elle sur les réseaux sociaux, taclant au passage les organisateurs « ancrés dans d’étouffantes et vieilles habitudes ».

Son sourire n’a pas disparu malgré la défaite. Vanessa Douillet, qui rêvait d’être la première quadra à participer à Miss France, a vu son projet s’arrêter ce week-end lors d’une étape départementale du concours. Infirmière de formation, l’hypnothérapeute de 42 ans n’a pas remporté le titre de Miss Pays de l’Ain qui lui aurait permis de participer à l’élection de Miss Rhône-Alpes, qualificative pour la grande finale nationale de décembre. « Pas d’écharpe hier soir, mais je porte déjà les trois plus beaux titres du monde : celui de maman », écrit-elle ce dimanche 22 juin sur Instagram, où cette mère de trois filles a fait vivre son pari un peu fou.

Je ne suis pas qu’une femme de, je suis une femme libre, engagée et déterminée

Vanessa Douillet

« J’aime bien être où on ne m’attend pas », expliquait-elle dans « Bonjour ! La Matinale TF1 » au printemps, disant vouloir « montrer aux femmes qu’elles peuvent tout faire » et « leur permettre d’oser, d’être audacieuses ». L’idée a germé il y a deux ans, alors que le concours Miss France venait d’abolir la limite d’âge fixée aux participantes. La tenante du titre, la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, peut en témoigner. À 34 ans, elle est devenue la reine de beauté française la plus âgée jamais élue.

Vanessa Douillet, qui souhaitait « aller le plus loin possible », peut tout de même se féliciter d’avoir été sacrée deuxième dauphine de Miss Châtillon-Pays de Dombes. Une troisième place qui lui a ouvert les portes de l’élection de Miss Pays de l’Ain, à laquelle elle s’est présentée avec son même franc-parler.

« Comme je l’ai dit hier dans mon discours — qui semble avoir fortement déplu et dérangé un jury et ses organisateurs, ancrés dans d’étouffantes et vieilles habitudes — je ne suis pas qu’une femme de, je suis une femme libre, engagée et déterminée », souligne l’épouse de l’ex-judoka David Douillet pour qui cette étape « n’est que le début » d’une autre.

« Je continuerai à me battre pour que la voix des femmes soit entendue, même après 40 ans, même avec des enfants, parce que nos rêves, nos ambitions et notre énergie n’ont pas de date d’expiration. On peut être mère, femme, professionnelle, ambitieuse et libre à chaque étape de sa vie », insiste Vanessa Douillet, remerciant celles qui lui ont envoyé « des centaines de messages de soutien » depuis son élimination. « Restez connectés », prévient-elle. Sans rien dire encore de ce qu’elle prépare.

Delphine DE FREITAS

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