Donald Trump a été élu 47ᵉ président des États-Unis ce mardi 5 novembre.
Lors de son discours de victoire, il était entouré de ses proches et de ses plus fidèles conseillers.
Très influentes, ces personnalités ont permis au candidat républicain d’accéder de nouveau à la Maison-Blanche.

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Élection présidentielle américaine

Au terme d’un suspens de plusieurs mois, Donald Trump a finalement été élu président des États-Unis ce mardi 5 novembre, battant sa rivale démocrate Kamala Harris . Sa campagne a été marquée par deux tentatives d’assassinat et par des meetings au cours desquels il a tenu des discours-fleuves. Entouré par son équipe de campagne et sa famille, il a célébré sa victoire à Palm Beach, en Floride.

Voici les membres du premier cercle de Donald Trump, avec qui il retrouve le pouvoir.

J.D. Vance, son vice-président

Dans son discours de victoire, Donald Trump a tenu à féliciter son « formidable » vice-président James David Vance . Le sénateur de l’Ohio avait rejoint la campagne républicaine le 15 juillet dernier, en tant que colistier. À 40 ans, cet ancien militaire a épousé les idées de Donald Trump sur la lutte contre l’immigration et le protectionnisme économique notamment.

J.D. Vance a incarné la jeunesse face à son mentor âgé de 78 ans. Issu d’un milieu modeste, il a rejoint le mouvement MAGA (Make America Great Again) après la publication de son livre Hillbilly Élégie, publié en 2016 et devenu un best-seller.

Elon Musk, son allié milliardaire

Elon Musk a été le premier à annoncer la victoire de son camp sur son réseau social X, dès 4h30 du matin. Plus tard dans la soirée, il a publié une photo le montrant aux côtés de Donald Trump et de Dana White, lors de la soirée électorale organisée au QG du candidat.

« Nous avons une nouvelle star, une star est née : Elon ! Il est formidable », a assuré ce mercredi le nouveau président. Celui qui a racheté Twitter en 2022 est aussi l’homme le plus riche du monde. Il a largement contribué au financement de la campagne de Donald Trump, lui versant plus de 115 millions de dollars. Le milliardaire a aussi tenu des meetings en soutien au candidat républicain, partageant avec lui un combat pour la liberté d’expression et contre « l’idéologie woke ».

Le patron de Tesla et de SpaceX pourrait obtenir un poste important au sein de la future administration Trump, le nouveau président ayant déjà annoncé vouloir le mettre à la tête d’une commission « chargée de conduire un audit complet en matière de finances et de performances de la totalité du gouvernement fédéral ».

Dana White, le patron de l’UFC

Sur scène, il a pris la parole avant même le vice-président. Dana White, 55 ans, a permis au MMA de devenir un sport très populaire aux États-Unis depuis qu’il a pris la tête, en 2001, de l’Ultimate Fighting Championship (l’UFC), la plus grande ligue au monde consacrée à ce sport de combat. Les deux hommes se connaissaient déjà il y a 20 ans, Donald Trump soutenant ardemment Dana White.

Personnage controversé, il a notamment fait parler de lui pour des propos homophobes et sexistes. Au Nouvel an 2023, il a par exemple été filmé en train de frapper sa femme en boîte de nuit. Il avait fini par s’excuser.

Susie Wiles, sa discrète directrice de campagne

Cette femme de 67 ans a dirigé la campagne républicaine. Peu connue du grand public, elle est surnommée la « Dame de glace » tant elle ne laisse transparaître aucune émotion en public. Refusant de prononcer un discours, elle a laissé Donald Trump évoquer son travail « acharné ». Ils se connaissent de longue date puisque Susie Wiles dirigeait déjà sa campagne en 2016. Elle avait auparavant travaillé pour Ron DeSantis, actuel gouverneur de Floride, avec qui elle a fini par se disputer.

Steven Cheung, son conseiller en communication

Né en Californie de parents immigrés venus de Chine, Steven Cheung, 41 ans, a longtemps travaillé au sein de l’UFC avant de rejoindre Donald Trump en 2016. Porte-parole de la campagne 2024, il gère les relations avec les journalistes aux côtés de Jason Miller, membre lui aussi de l’équipe de campagne.

Ensemble, ils ont façonné la stratégie de communication de Donald Trump, notamment sur les réseaux sociaux. Ils ont été en partie à l’origine des attaques contre les journalistes et contre les « fake news ».

Melania Trump, son épouse, et ses enfants

De nouveau Première dame des États-Unis, Melania Trump est peu intervenue dans la campagne de son mari. Elle a fait quelques apparitions dans les derniers jours, participant au meeting du Madison square garden, avant de s’exprimer à la télévision, en pleine promotion de ses mémoires parues en octobre. Donald Trump « n’est pas Hitler », l’avait-elle défendu.

Les enfants du nouveau président étaient présents pour son discours de victoire, formant un clan familial prêt à récupérer le pouvoir. Sa belle-fille, Lara Trump, dirige le Comité national républicain, soutenant sans limites la campagne de Donald Trump : « J’ai vu cet homme traverser l’enfer, entrer et sortir des salles d’audience, être mis en accusation, faire l’objet d’une procédure de destitution, être pris en photo et même faire l’objet d’une tentative d’assassinat. Et pourtant, il n’a jamais reculé », avait assuré l’ancienne productrice de télévision à la Convention républicaine en juillet.

Donald Trump arrive donc à la Maison-Blanche avec un cercle restreint mais extrêmement fidèle de proches, d’amis et de conseillers politiques. Une différence notable avec sa première élection en 2016, quand il devait composer avec les ténors de son parti.


Zoe SAMIN

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