La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, après une rencontre avec Sébastien Lecornu, à Matignon, le 24 septembre 2025.

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a décrété, dans un entretien à La Tribune Dimanche, qu’elle ne reverrait Sébastien Lecornu « uniquement » après la mobilisation du 2 octobre et « sur la base » d’un « rapport de force ».

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« Pour la rupture, on reviendra ! », a réagi la dirigeante syndicale au sujet des premières orientations exposées par le nouveau premier ministre dans un entretien publié vendredi 26 septembre dans Le Parisien.

« Il ferme la porte sur les retraites et sur la taxe Zucman, ne s’engage toujours pas clairement sur les autres lignes rouges », a commenté Sophie Binet – également invitée, dimanche 28 septembre, à partir de 11 heures, de l’émission Questions politiques, présentée par Le Monde, France Inter et France Télévisions.

« Cela confirme la nécessité de la mobilisation du 2 octobre. C’est uniquement après cette journée, et sur la base du rapport de force du 10 et du 18 septembre, que nous irons le rencontrer de nouveau pour exiger des réponses concrètes », a déclaré la secrétaire générale.

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Les dirigeants syndicaux ont été reçus mercredi 24 septembre par M. Lecornu, à Matignon, mais ont jugé les échanges infructueux et ont décrété une nouvelle journée de mobilisation, le 2 octobre, après une première journée de grève le 18 septembre.

M. Lecornu a, lui, fait part de son intention de recevoir de nouveau l’intersyndicale dans les prochains jours, lui demandant des contributions sur plusieurs thématiques liées au travail et à la protection sociale.

« Nous maintiendrons la pression jusqu’à la fin des débats parlementaires, en décembre, pour que le budget soit sous la surveillance du monde du travail », a assuré Sophie Binet. « Sans rupture réelle de [l]a part [de Sébastien Lecornu], il rejoindra à son tour le cimetière des premiers ministres d’Emmanuel Macron », a-t-elle affirmé.

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Le Monde avec AFP

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