L’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky vendredi a suscité un tremblement de terre sur la scène internationale.
Outre-Atlantique, les réactions sont également très contrastées.

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Le clash Donald Trump-Volodymyr Zelensky, un tournant dans la guerre en Ukraine ?

Les cartes de la géopolitique mondiale rebattues en l’espace de quelques minutes ? Vendredi 28 février, une violente altercation verbale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a fait couler beaucoup d’encre et a été largement commentée. Les Trumpistes font front derrière leur chef de file. « Le président Trump est le chef des armées », écrit Elon Musk sur X. « Soit Zelensky démissionne et envoie quelqu’un avec qui on peut faire des affaires, soit il change radicalement », tance, de son côté, le sénateur Lindsey Graham, pourtant fervent soutien de l’Ukraine et aperçu quelques heures plus tôt tout sourire aux côtés du chef d’État ukrainien. 

De leur côté, plusieurs poids lourds républicains se désolidarisent du positionnement du pensionnaire de la Maison Blanche devant la violence de son attaque contre son vis-à-vis. « Trump vient de se ranger publiquement du côté des Russes dans cette guerre. C’est une erreur catastrophique pour la sécurité des États-Unis », commente John Bolton, un ancien proche conseiller, qui voit un rapprochement clair avec le Kremlin. « L’histoire se souviendra de ce jour où un président américain et son vice-président ont abandonné toutes les valeurs que nous défendons », abonde Liz Cheney, pilier du parti.

Cette division se retrouve également chez les Américains. « Franchement, je suis sous le choc », souffle une jeune femme, visiblement sidérée au micro de TF1. « C’est une honte ce qui se passe », peste l’une de ses compatriotes. Pour un autre habitant, la ligne du président américain est tout simplement impossible à suivre. « Je ne comprends pas ce que Trump fabrique », déplore-t-il. Ce n’est visiblement pas l’opinion d’un autre Américain qui se félicite d’avoir « enfin un président qui dirige fermement notre pays ». C’est « un leader, pas un suiveur », se réjouit-il encore. 

Élus comme électeurs s’accordent au moins sur un point : à l’heure qu’il est, Kiev ne peut vraisemblablement plus compter sur Washington. 


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Justine JANKOWSKI et Matthieu DERRIEN

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