D’emblée, Stan tient à dissiper tout malentendu : « Dans la vie de tous les jours, je n’ai rien d’un type tyrannique. » En fait, ce n’est qu’à la faveur d’ébats que ce chargé d’études universitaire âgé de 27 ans troque sa bonhomie coutumière pour une attitude autoritaire. En s’adonnant à la strangulation érotique, notamment. « Lorsque j’exerce une pression sur le cou de ma partenaire, il y a un sentiment de bascule vers une réalité parallèle. Celle d’un role play [jeu de rôle] où je me mue en dominant et elle, en soumise », déroule Stan (il n’a donné que son prénom, comme d’autres personnes interrogées).

Ce qui l’excite, dans cette mise en scène complice ? Un sentiment de contrôle offert par la symbolique impérieuse du geste. Mais aussi, et surtout, le lâcher-prise de sa compagne. « Cette vision d’abandon, c’est un peu la boule de glace sur la tarte tatin du plaisir », plaisante celui qui s’est initié à la strangulation érotique il y a une poignée d’années, à la requête d’une ex-partenaire. Sans que la demande le surprenne. La pratique étant désormais « monnaie courante », assure le Francilien. Dont acte.

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