• Donald Trump a répondu aux propos jugés « provocateurs » de Dmitri Medvedev.
  • Sur LCI, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Russie, Charles Adams, rappelle toutefois que le seul interlocuteur de Donald Trump en Russie est Vladimir Poutine.

Dmitri Medvedev, ancien président de Russie, a tenu des propos « provocateurs » et « incendiaires », selon Donald Trump. Sur Truth Social, le président américain a immédiatement « ordonné » le déploiement de deux sous-marins nucléaires aux portes de la Russie. Sur LCI, samedi 2 août, Charles Adams, ancien ambassadeur des États-Unis en Russie, tient à relativiser cette escalade verbale engagée sur les réseaux sociaux.

« Le président Trump s’est laissé provoquer par des propos de monsieur Medvedev que l’on entend depuis des années sur le même thème, des allusions aux capacités nucléaires de la Russie », expose l’avocat international. « Trump aurait mieux fait d’ignorer souverainement les balbutiements de Medvedev dans la mesure où ce n’est personne aujourd’hui », insiste-t-il. « L’interlocuteur du président Trump, c’est Vladimir Poutine », résume-t-il.

Pour l’ancien diplomate, Donald Trump « s’est laissé prendre ». Ces annonces sont donc « des futilités qui ridiculisent » le chef d’État américain. « Ce n’est pas comme ça que le Pentagone déploie ses moyens sous-marins », rappelle Charles Adams. Selon lui, il ne faut donc pas s’alarmer d’une potentielle escalade nucléaire. « Ça n’a strictement aucune pertinence dans le contexte actuel », tranche-t-il.

Emma ALLAMAND

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