Cinq personnes avaient été interpellées après le meurtre, mercredi en Suède, de Salwan Momika, l’homme qui avait brûlé des exemplaires du Coran en 2023.
Les soupçons « s’étant affaiblis », tous ont été relâchés, indique ce vendredi le procureur en charge de l’affaire.

Ils sont remis en liberté. Les cinq individus interpellés après le meurtre, mercredi 29 janvier en Suède, de Salwan Momika, qui avait brûlé en public des exemplaires du Coran, ont tous été relâchés, a annoncé ce vendredi le procureur Rasmus Öman. « Les soupçons se sont affaiblis et je ne vois plus aucune raison de maintenir ces personnes en état d’arrestation », a-t-il déclaré, tout en précisant que les soupçons n’étaient pas totalement écartés et que l’enquête se poursuivait.

Ces cinq personnes avaient été arrêtées dans la nuit de mercredi à jeudi, quelques heures après le meurtre par balles de Salwan Momika, réfugié irakien de confession chrétienne, âgé de 38 ans. Momika a été tué mercredi soir dans un immeuble d’habitation à Sodertälje, à 40 kilomètres au sud-ouest de Stockholm, alors qu’il était en direct sur les réseaux sociaux. « Il était parfaitement conscient qu’une menace de grande ampleur pesait sur lui. Sa tête était mise à prix, comme il l’a dit lui-même », a déclaré son avocate Anna Roth à l’agence suédoise TT.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient s’étaient détériorées à l’été 2023 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par Salwan Momika et son acolyte Salwan Najem. Fin juin 2023, Momika avait piétiné un exemplaire du Coran avant d’en brûler quelques pages, devant la plus grande mosquée de Stockholm. Il avait profané le Coran à au moins quatre reprises, et avait comparu en procès avec Najem pour « agitation contre un groupe ethnique ». Le jugement des deux hommes, qui devait être rendu jeudi, a été reporté.


I.N avec AFP

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