Les Ecologistes se disent « prêts » en cas de dissolution de l’Assemblée nationale

A quelques heures de la chute annoncée de François Bayrou, Les Ecologistes se disent « prêts » à réagir en cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et appellent une nouvelle fois, dans ce cas de figure, « toutes les forces de gauche » à se réunir.

« Les Ecologistes ont réuni hier leurs secrétaires régionaux pour se préparer à tout, y compris à l’hypothèse d’une dissolution rapide ce soir. Ce n’est pas le scénario le plus probable mais s’il arrive, nous serons prêts à désigner des candidatures sur l’ensemble des circonscriptions tout en enclenchant des discussions avec nos partenaires », écrit leur numéro un, Marine Tondelier, dans un communiqué publié pendant que la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, était reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron.

« Si une dissolution devait survenir à plus ou moins brève échéance, nous souhaitons qu’une discussion s’engage avec toutes les forces de gauche et écologistes. C’est ce que nous avons fait l’année dernière dans un sursaut collectif, car le risque d’arrivée de l’extrême droite à Matignon semblait imminent », poursuit celle qui est une fervente partisane de l’union à gauche, mise à mal par les tensions entre La France insoumise et le Parti socialiste.

En cas de dissolution, ces deux partis n’envisagent plus une alliance électorale comme la Nupes en 2022 ou le Nouveau Front populaire en 2024 pour des législatives anticipées, mais des « accords défensifs » ou des désistements dans certaines circonscriptions en cas de risque de victoire de l’extrême droite.

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