Brigitte Klinkert,  députée Renaissance du Haut-Rhin, à Paris le 8 juillet 2024.

L’annonce a fait s’étrangler les élus alsaciens et mosellans. Vendredi 8 août, le premier ministre envoyait un document d’orientation aux partenaires sociaux, afin de préparer les discussions qui doivent avoir lieu à partir du 1er septembre.

Ce texte, révélé le 10 août par l’AFP et Les Echos, réaffirme la volonté de François Bayrou de supprimer deux jours fériés afin de trouver des économies pour le budget 2026 : le lundi de Pâques et le 8-Mai. « Les éventuelles spécificités à prévoir pour l’Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon pourront être discutées également », précise plus loin le document émis par Matignon.

Dans ces conditions, les élus du Grand-Est avaient des raisons de croire que les jours fériés spécifiques à leurs territoires – la Saint Etienne, fêtée le 26 décembre, et le vendredi saint – étaient également menacés. Dimanche, la députée Renaissance du Haut-Rhin s’est empressée de contacter le premier ministre pour lui demander des explications. « Il m’a répondu qu’il ne parlait que des jours fériés nationaux », confirme Brigitte Klinkert au Monde.

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