L’ancien ministre de l’Économie s’est dit opposé ce 1ᵉʳ février à un nouvel impôt sur les grandes entreprises.
Le sujet a opposé dans la semaine deux grands patrons, Bernard Arnault et Michel-Edouard Leclerc.

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Le gouvernement de François Bayrou

Après deux grands patrons et la porte-parole du gouvernement, c’est au tour de Bruno Le Maire de donner son avis sur la mise en place d’une surtaxe sur les grandes entreprises. À l’occasion des vœux de son ancien collaborateur, le député Charles Rodwell, l’ancien ministre de l’Économie s’est prononcé contre les hausses des impôts des entreprises. 

Une surtaxe dans le budget 2025

Celui qui fut plus de sept ans à Bercy voit donc d’un mauvais œil un impôt pour ces groupes français, comme le veut pourtant l’exécutif, se disant pour « la stabilité fiscale ». Plus tôt dans la semaine, Bernard Arnault a partagé tout le mal qu’il pensait d’une nouvelle taxe sur les grandes entreprises comme la sienne, en comparant la situation des groupes français et américains. 

« Pour pousser à la délocalisation, c’est l’idéal », s’est agacé le patron de LVMH, à qui le PDG de Leclerc a répondu sur LCI qu’il s’agissait de « chantage ». Pour l’heure, le gouvernement tente toujours de trouver des économies et de faire voter un budget pour l’année 2025, qui viendra rectifier celui voté sur le modèle de 2024. 

Dans ce but, l’exécutif  souhaite mettre en place temporairement une taxe pour les grandes entreprises, afin qu’elles contribuent au rétablissement du déficit public. « Dans la condition budgétaire dans laquelle nous nous trouvons, chacun doit prendre part aux efforts », a objecté la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, en réponse à Bernard Arnault.


C.Q

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