Douze soldats syriens ont été tués dans une attaque suicide menée par un groupe de rebelles djihadistes dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté, mercredi 4 septembre, au soir l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Cette organisation non-gouvernementale, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un important réseau de correspondants en Syrie, a indiqué que des « membres des forces du régime, dont un officier, ont été tués dans une attaque-suicide du groupe Hayat Tahrir Al-Cham [HTS] visant des positions de l’armée régulière dans le nord de la province de Lattaquié ». C’est le bilan le plus lourd pour les forces du régime depuis un an, selon l’OSDH.

Le HTS contrôle des secteurs entiers de la province d’Idlib, dernier bastion rebelle dans le nord-ouest du pays, et des parties des provinces voisines d’Alep, de Hama et de Lattaquié. Plus de cinq millions de personnes, la plupart déplacées d’autres provinces, vivent dans ces zones qui échappent au contrôle du gouvernement de Damas.

Le groupe HTS, considéré comme une organisation terroriste par le régime syrien, les Etats-Unis et l’Union européenne, affronte régulièrement les forces régulières et leurs alliés russes. Elle est la principale organisation rebelle active dans le nord-ouest de la Syrie, mais il existe d’autres groupes, dont certains sont soutenus par la Turquie.

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Le Monde avec AFP

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