Un relais d’antenne de téléphonie mobile dans la campagne de Saint-Brieuc-des-Iffs (Ille-et-Vilaine), le 20 octobre 2022.

A l’entrée du bourg, une affiche imitant la une d’un journal témoigne des tensions : « La fête [du village] et l’école sous une antenne-relais ? Non merci ! » Ce dimanche 22 juin, plusieurs autres ont été placardées à Muel, un village breton d’Ille-et-Vilaine. A l’initiative de cette campagne, le collectif local Une antenne, mais pas dans le bourg ! s’oppose à l’arrivée d’une antenne de téléphonie dans cette commune d’environ 900 habitants. Si Muel n’est pas situé en zone blanche, où téléphoner avec son portable se révèle impossible, le village est bien en zone grise, c’est-à-dire que le réseau mobile est de piètre qualité.

De quoi agacer une partie de la population. Plusieurs habitants s’émeuvent, en 2025, de devoir composer avec les caprices d’un réseau qui distille trop souvent au compte-goutte messages et contenus numériques. « La couverture mobile est complètement nulle, elle est très faible, s’emporte une habitante, qui souhaite garder l’anonymat. Les gens sont obligés de sortir dans la rue ou dans leur jardin, cherchant la bonne position pour téléphoner. » Dans ce village, beaucoup de maisons sont anciennes, et leurs épais murs de pierre empêchent les ondes de passer.

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