« Aujourd’hui, la première cause de (l’inquiétude des agriculteurs) c’est d’abord la météo », a assuré ce mercredi matin dans « Bonjour ! La Matinale TF1 » Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, quelques jours après le passage de la tempête Kirk.
Pour faire face aux difficultés qui s’accumulent, notamment météorologiques, il réclame rapidement l’allégement des normes promis par les gouvernements successifs.

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Tempêtes, orages, inondations… la météo s’emballe en France

Après le passage de la tempête Kirk , de nombreux agriculteurs voient leurs difficultés grandir. Ce mercredi 16 octobre au matin dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a estimé que le bilan des dégâts des pluies et des vents qui se sont abattus sur le pays la semaine dernière « se chiffrera en milliards d’euros ». « Il a plu sur la France depuis près d’un an le double à peu près de ce qu’il pleut d’habitude. Et partout, dans toutes les productions, on a aujourd’hui des difficultés majeures. Et quand vous rencontrez des agriculteurs et que vous discutez avec eux aujourd’hui, la première cause de leur inquiétude c’est d’abord la météo », a assuré le représentant du premier syndicat agricole (voir vidéo en tête de cet article).

Selon Arnaud Rousseau, Kirk a eu des conséquences directes sur les semences et les récoltes, du maïs et des tournesols par exemple. « Ça veut dire que oui, il y aura une tension, mais les Français continueront à avoir ce qu’il faut dans leur assiette », a-t-il assuré. « Mais pour les agriculteurs et le monde agricole en ce moment, c’est vraiment très difficile », a-t-il répété.

Baisse des normes et contrôle unique

Comment les agriculteurs souhaitent-ils être aidés pour faire face ? Arnaud Rousseau a appelé le gouvernement à mettre en œuvre ses promesses, notamment sur la baisse des normes agricoles . Ce mercredi matin la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a par exemple confirmé qu’elle souhaitait diminuer drastiquement le nombre de contrôles auxquels sont soumis les agriculteurs pour arriver au contrôle unique. « Elle sera jugée non pas sur ses déclarations dans la presse mais sur sa capacité à faire », a répondu Arnaud Rousseau, qui attend de pied ferme cette mesure. Aussi, il réclame plus de souplesse sur les dates qui rythment l’année des agriculteurs. « Par exemple on n’épand pas de fumier après le 1er octobre. Il a plu tout le mois de septembre, est-ce qu’on peut lever cette norme ? », a-t-il pris comme exemple.

« J’ai l’habitude de dire que les normes ne nourrissent pas les Français, en revanche elles sont en train de tuer l’agriculture, ce n’est pas tenable« , a déclaré le président de la FNSEA, assurant que « la colère agricole n’est pas partie » et que l‘ »état d’esprit » de la profession est « dégradé ».


J.F.

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