Le premier ministre chinois, Li Qiang, rencontre le premier ministre des Îles Cook, Mark Brown, à Harbin, dans la province du Heilongjiang, en Chine, le 14 février 2025.

Aux îles Cook, dans le Pacifique Sud, les célébrations annuelles de l’Indépendance sont une immense fête offrant l’occasion aux 17 000 habitants de l’archipel, dispersés sur près de 2 millions de kilomètres carrés, de se retrouver sur l’île de la capitale, Rarotonga. Mais pour le 60anniversaire de cet Etat insulaire en libre association avec la Nouvelle-Zélande, célébré du 25 juillet au 5 août, il manquait un invité de marque : le chef du gouvernement néo-zélandais, Christopher Luxon.

Aucun ministre n’avait fait le voyage, marquant par cette absence très remarquée l’ampleur de la brouille entre les deux États, suite au rapprochement entre les îles Cook et la Chine qui, en février, a adopté un « plan d’action conjoint pour un partenariat stratégique global », au nez et à la barbe de Wellington.

L’association entre les îles Cook et la Nouvelle-Zélande stipule que l’archipel polynésien, en tant qu’État libre et indépendant, peut conclure les accords internationaux qu’il souhaite, mais elle prévoit des consultations régulières en matière de politique étrangère, notamment sur les questions de sécurité et les enjeux stratégiques. Le pays insulaire, dont les habitants détiennent la citoyenneté néo-zélandaise, s’appuie sur Wellington pour l’aide financière et la défense.

Il vous reste 77.76% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version