• À Tel-Aviv, des affiches demandaient à Donald Trump de « terminer le travail » en s’impliquant dans la guerre entre Israël et l’Iran.
  • Dimanche 22 juin, après les frappes américaines, le message a changé.
  • « Thank you, Mr. President » (en français, « merci, monsieur le président »).

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Guerre Israël-Iran : les États-Unis ont frappé

Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran, les Israéliens appelaient les États-Unis à s’impliquer, et notamment à frapper Fordo avec sa bombe GBU-57, capable de s’enfoncer suffisamment dans le sol pour espérer endommager le site d’enrichissement en uranium iranien. Sur une autoroute centrale de Tel-Aviv, une immense banderole à l’effigie de Donald Trump avait été affichée, floquée de ces morts : « Mr. President, Finish the job ! » (en français : « Monsieur le président, terminez le travail !« ).

Dimanche 22 juin, le message a changé. Les États-Unis ont mené des frappes en Iran et ont bombardé les sites de Natanz, Ispahan et Fordo. Conséquence, la banderole affiche désormais : « Thank you, Mr. President » (en français : « Merci, monsieur le président« ).

Après l’intervention américaine, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré avoir parlé avec le président américain et a salué une « conversation très chaleureuse, très émouvante« . Il a remercié une attaque « audacieuse« . « Je vous remercie, le peuple d’Israël vous remercie« , estimant que les dégâts provoqués au programme nucléaire iranien allaient créer un « tournant historique » susceptible de mener le Moyen-Orient à la paix.

La décision des États-Unis de frapper l’Iran est « quelque chose que beaucoup d’Israéliens attendaient« , estime Jérémie Elfassi, habitant franco-israélien d’Haïfa, interrogé par LCI. « Ce qui est certain, c’est que ce matin, quand j’ai vu la nouvelle, je me suis réveillé avec une sensation d’allègement, de sérénité. Enfin, il n’y a plus cette menace iranienne qui planait sur nous depuis tellement d’années et qu’on nous rabâchait tous les jours. C’est la sensation que j’ai eue ce matin.« 

Gaëlle SHEEHAN

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