Theodora sur scène au festival Cabaret vert, à Charleville-Mézières (Ardennes), le 15 août 2025.

C’est le phénomène des festivals de l’été. Du très pointu Yardland, à l’hippodrome de Vincennes (Val-de-Marne), début juillet, aux Vieilles Charrues, à Carhaix (Finistère), à la mi-juillet, en passant par Cabaret vert, à Charleville-Mézières, ce vendredi 15 août, la chanteuse Theodora ne cesse de faire danser la France avec ses tubes qui empruntent aussi bien au bouyon antillais qu’à l’amapiano sud-africain, au breakbeat du drum’n’bass anglais qu’à la chanson pop française version Juliette Armanet.

Du haut de ses 21 ans, la jeune femme, qui prétend chanter pour toutes les diasporas, a gagné son pari. A Charleville-Mézières, toutes les générations chantent en chœur ses airs acidulés aux textes parfois codés : « Kongolese baby aimerait sa BBL/Mwasi Sukali, j’me lève, j’suis déjà belle/J’suis pétée sous Cali, pollen jaune, Maya l’abeille/Manque plus qu’une p’tite Pauline, même si j’l’ai d’jà vue la veille », raconte-t-elle dans Kongolese sous BBL, dont le clip vidéo a été vu plus de 19 millions de fois sur YouTube et a réussi à se hisser dans le classement Viral 50 : Monde de la plateforme de streaming Spotify.

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