Thierry Guimbaud, à Paris, en 2022.

Depuis la création de celle-ci, en 2009, l’Autorité de régulation des transports (ART) accompagne l’arrivée de concurrents sur le réseau ferroviaire. Celle-ci s’est concrètement accélérée ces dernières semaines avec la montée en puissance de Trenitalia sur le réseau à grande vitesse et l’exploitation, depuis juin, de la ligne de TER Marseille-Nice par l’entreprise allemande Transdev. Pour le président de l’ART, Thierry Guimbaud, la révolution en cours doit s’accompagner de changements systémiques pour que l’arrivée de la concurrence profite aux voyageurs.

Dans un monde ferroviaire en pleine mutation, avec l’arrivée concrète de la concurrence sur plusieurs lignes, quel est le rôle de l’ART ?

Il y a un régulateur, car il y a un monopole qui n’est pas celui d’une entreprise de transport – SNCF Voyageurs –, mais celui de SNCF Réseau, le gestionnaire de l’infrastructure. L’ART s’assure que les péages n’excèdent pas les coûts et que le gestionnaire est incité à la performance, puisque, en l’absence de marché, il y a un risque de rente ou d’inefficacité économique de l’entreprise en monopole.

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