Le futur président américain est monté d’un cran dans ses prétentions expansionnistes.
Donald Trump a refusé d’écarter le recours à la force pour annexer le Groenland et récupérer le contrôle du canal de Panama.
Pour le Canada, dont il dit vouloir faire le 51ᵉ État américain, il estime que la « force économique » devrait suffire.

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Donald Trump bientôt de retour au pouvoir

Donald Trump a refusé ce mardi d’écarter l’idée d’avoir recours à la force pour annexer le canal de Panama et le Groenland, menaçant également d’user de la « force économique » contre le Canada. « Je ne peux pas vous l’assurer sur aucun des deux« , a déclaré le président élu, interrogé sur un éventuel recours aux forces armées pour récupérer le contrôle du canal, artère vitale du transport maritime mondial, et annexer le Groenland, territoire autonome du Danemark.

Lors d’une conférence de presse dans sa résidence de Mar-a-Lago (Floride) au ton provocateur, la première depuis la certification de son élection au Capitole la veille, Donald Trump a ajouté que les deux étaient « très importants pour la sécurité économique » des États-Unis. Le futur président américain a par ailleurs menacé de faire usage de la « force économique » contre le Canada, après avoir affirmé la veille qu’il était dans l’intérêt de cet allié des États-Unis de devenir le « 51ᵉ État » américain. Sans se priver au passage d’estimer que ce voisin était « subventionné » par les États-Unis pour sa protection.

Une fusion avec le Canada

Peu après l’annonce de la démission ce lundi du Premier ministre canadien Justin Trudeau, Donald Trump avait estimé que le Canada devrait « fusionner » avec les États-Unis, une remarque qui agace chez le voisin du nord. Il a réaffirmé sous plusieurs formes ce souhait d’annexer le territoire canadien, depuis la visite de Justin Trudeau peu après sa nouvelle élection, alors qu’il venait de promettre qu’il augmenterait de 25% les droits de douane sur les importations canadiennes. 

Donald Trump a également déjà affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal du Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914, si le prix des péages pour les navires américains n’étaient pas réduits. Il a encore fustigé ce mardi l’accord passé en 1977 par le président d’alors Jimmy Carter, décédé la semaine dernière, qui avait abouti à un transfert du contrôle du canal à la République du Panama en 1999. « Une arnaque totale », avait-il estimé il y a quelques semaines.

Juste avant Noël, Donald Trump avait aussi jugé que « pour la sécurité nationale et la liberté à travers le monde, les États-Unis d’Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue ». Son fils, Donald Trump Jr, est en outre arrivé ce mardi au Groenland pour une visite privée, en tant que « touriste », assurant ne pas avoir prévu de rencontres officielles.


F.Se

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