Plusieurs enveloppes ont été envoyées depuis l’étranger à la « Colint School » de Chalon-sur-Saône.
L’une d’elles contenait de la poudre blanche.
Le matériau qui avait été testé positif à la peste dans un premier temps ne l’est en réalité pas.
« Il n’existe, à ce jour, plus aucun risque biologique », fait savoir la préfecture.
Une fausse alerte qui a créé la panique… pour rien. Dans un communiqué publié mercredi 27 novembre, la préfecture de Saône-et-Loire annonçait que la Colint School, école de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), avait reçu plusieurs enveloppes en provenance de l’étranger dont l’une contenait de la poudre blanche testée positive à la peste.
Suite à cette découverte, des mesures avaient été prises en urgence par les autorités. « Par mesure de précaution, les personnes ayant pu être en contact avec cette poudre ont été transférées au centre hospitalier universitaire (CHU) de Chalon-sur-Saône dans une structure nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) », avait fait savoir la préfecture.
Mais moins de 24 heures après la diffusion de ce communiqué, la préfecture informe que la poudre n’a, en réalité, rien de nocif.
« Plus aucun risque biologique », selon la préfecture
« L’analyse complémentaire, réalisée par le laboratoire de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, a permis de lever le doute et de confirmer un résultat négatif à la peste. À la suite de ce résultat, les six personnes exposées ont été déconfinées », annonce la préfecture de Saône-et-Loire ce jeudi matin dans un communiqué. « Il n’existe, à ce jour, plus aucun risque biologique. »
Le préfet de Saône-et-Loire, dans son communiqué, remercie « l’ensemble des services d’intervention et de secours pour leur mobilisation immédiate qui a permis de prendre toutes les mesures de précaution afin d’assurer la sécurité des personnes exposées. »