Huit otages doivent être libérés jeudi, et trois autres samedi dans le cadre de la trêve entre Israël et le Hamas.
Depuis le début du cessez-le-feu, sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens.
Au total, dans la première phase de l’accord, 33 otages doivent être libérés en échange d’environ 1900 Palestiniens.

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Israël et le Hamas en guerre

Onze nouveaux otages, retenus dans la bande de Gaza, doivent être libérés cette semaine, à la faveur du fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, devant mettre fin à 15 mois de guerre. Huit libérations sont prévues jeudi 30 janvier, et trois autres samedi 1er février.

Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a indiqué avoir reçu du mouvement islamiste palestinien la liste des huit otages, trois Israéliens et cinq Thaïlandais, dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi.

Deux femmes, un octogénaire et cinq Thaïlandais

Les trois Israéliens devant être libérés jeudi en échange d’un grand nombre de détenus palestiniens sont deux femmes, la soldate Agam Berger, âgée de 20 ans, et la civile Arbel Yehud, 29 ans, ainsi qu’un Germano-Israélien de 80 ans, Gadi Moses. L’identité des cinq Thaïlandais n’a pas été révélée, ni celle des trois otages devant être libérés samedi.

Le Jihad islamique, allié du Hamas dans la bande de Gaza, avait diffusé lundi soir une vidéo d’Arbel Yehud. Sur ces images, la jeune femme apparaissait manifestement très éprouvée, vêtue d’un sweat-shirt à capuche bleu marine. Elle déclinait son identité, la date du samedi 25 janvier et demandait au chef du gouvernement et au président américain, Donald Trump, de tout faire pour libérer les otages encore retenus à Gaza.

33 otages contre 1900 détenus palestiniens

L’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1900 Palestiniens détenus par Israël. Sept Israéliennes ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que le premier groupe comprenait huit otages morts.

Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre. Si le calendrier se déroule comme prévu, la dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts en captivité.

Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, 87 sont toujours retenues en otages, et au moins 34 d’entre elles sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Depuis son entrée en vigueur, le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par Israël, où les besoins sont immenses. Mais mercredi, un responsable du Hamas a affirmé à l’AFP qu’Israël tardait à fournir des autorisations pour l’entrée de l’aide humanitaire, notamment « de carburant, de tentes, de caravanes, de machinerie lourde ». Contacté par l’AFP, le Cogat, l’organe du ministère de la Défense israélien chargé des affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés, a déclaré qu’il s’agissait d’une « fake news ».


F.R avec AFP

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