Le président américain tiendra une conférence de presse ce jeudi après-midi à la Maison Blanche.
D’après plusieurs médias, elle devrait porter sur un accord commercial bilatéral avec le Royaume-Uni.
Une première depuis la tempête déclenchée par ses hausses de droits de douane massifs.

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Le second mandat de Donald Trump

Sur son réseau TruthSocial, Donald Trump promet l’annonce d’un important accord commercial avec les représentants « d’un grand pays très respecté » lors d’une conférence organisée cette après-midi à la Maison-Blanche à 16h, heure française. Suspense ? Sauf improbable rebondissement, il s’agit du Royaume-Uni, affirment le New York Times et Politico.

Si ce règlement « commercial majeur », selon les mots du président républicain, voit bien le jour, il s’agira d’une première depuis que le tempétueux milliardaire a imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés aux États-Unis. Avant de faire marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international qu’il a provoqué.

Deux pays liés par 250 ans d’Histoire

Ces dernières semaines, le Premier ministre travailliste Keir Starmer et Donald Trump ont fait état de « négociations productives » entre leurs pays liés par 250 ans d’Histoire. Le commerce de biens entre Londres et Washington est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de biens américains et en a exporté pour 59,3 milliards de livres.

Londres est ainsi relativement épargné par les droits de douane « réciproques » annoncés le 2 avril, avec une taxe de seulement 10%, le niveau le plus bas. La puissance britannique reste toutefois taxée à 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, ce qui inquiète les constructeurs, les États-Unis représentant leur premier marché à l’exportation en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations), hors Union européenne.

La balance commerciale penche aussi largement en faveur du Royaume-Uni en matière de services, le pays ayant exporté pour 137 milliards de livres aux États-Unis l’an passé, contre 61,2 milliards d’importations. Mais ce secteur reste, pour l’instant, en marge de la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Londres et Washington négocient depuis des semaines, le Royaume-Uni espérant supprimer ou atténuer les surtaxes américaines contre des concessions.

J.V.

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