Centre d’accueil pour les évacués à Kushiro, sur l’île d’Hokkaido, dans le nord du Japon, le 30 juillet 2025, après que l’Agence météorologique japonaise a émis une alerte au tsunami pour la côte Pacifique du pays.

A peine dissipée la crainte d’un tsunami majeur, le Japon se prépare au typhon Krosa, dont les rafales à 280 kilomètres/heure et les fortes pluies devraient atteindre le littoral oriental nippon samedi 2 août. Les alertes au tsunami ont été déclenchées le 30 juillet, d’Hokkaido, dans le nord de l’Archipel, à Osaka dans l’ouest, après le séisme de magnitude 8,8 survenu au large des côtes du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe. Celles-ci ont peu à peu été levées au fil de la journée. Au matin du 31, seuls perduraient de simples conseils d’évacuation dans certaines zones, même si des vagues de tsunami, mesurées à 60 centimètres à Iwaki (nord-est) ou 50 centimètres à Tosashimizu sur l’île de Shikoku (ouest), continuaient d’atteindre les côtes, sans faire de dégâts.

Plus de peur que de mal donc, mais, pour beaucoup, le réveil du traumatisme provoqué par le séisme et du tsunami de 2011, qui a fait 20 000 morts et disparus dans le nord-est du pays. Un quinquagénaire d’Ishinomaki, où 3 500 personnes ont péri en 2011, a expliqué à l’agence Kyodo que l’alerte a « ravivé ce douloureux souvenir ». Il avait perdu sa maison et vu des proches emportés par les deuxième et troisième vagues du tsunami. « Cette fois, j’ai quitté ma maison pour gagner les hauteurs, loin de la mer. Tant pis pour les biens matériels. L’important est de rester en vie. »

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