Une stèle rendant hommage aux victimes des attentats a été vandalisée lundi à Marseille.
Le maire dénonce un acte « honteux ».

Un monument rendant hommage aux victimes d’attentats profané. Lundi 11 novembre, l’ouvrage commémoratif installé en 2018 sur le parvis de la gare Saint-Charles a été vandalisé. Le socle vitré, orné d’un drapeau français, présente désormais des traces noires de dégradations par incendie, tandis que la stèle, où était inscrit « À la mémoire des victimes des attentats terroristes », a été dérobée.

« La préfecture de police des Bouches-du-Rhône condamne avec la plus grande fermeté l’acte de vandalisme de la plaque commémorative en hommage aux victimes des attentats terroristes », écrit-elle sur X . « Les auteurs sont activement recherchés et devront répondre de leurs actes », ajoute-t-elle. De son côté, le maire de Marseille, Benoît Payan , assure que « s’attaquer à notre mémoire est un acte de lâcheté, une honte que je condamne avec la plus grande fermeté ». « Dès qu’ils ont été alertés, les services de la ville se sont mobilisés, à ma demande, pour remplacer cette plaque mémorielle dans les plus brefs délais », précise l’élu. 

Une enquête pour « dégradations par incendie et vol en réunion » a été ouverte par le parquet de Marseille. Pour retrouver les personnes à l’origine de ces faits, les forces de l’ordre peuvent s’appuyer sur les caméras de vidéosurveillance qui surplombent le lieu. « La police technique et scientifique » s’est également rendue sur place, indique la préfecture à l’AFP. 

Le monument en question avait été érigé après l’attentat au couteau survenu sur le parvis de la gare Saint-Charles en 2017. Deux cousines, Laura Paumier, 22 ans, et Mauranne Harel, 20 ans, avaient alors été poignardées à mort. L’auteur de l’attaque, un Tunisien de 29 ans, avait été abattu par les forces de l’ordre. Le groupe État islamique avait revendiqué ces homicides, sans qu’aucun lien n’ait été établi entre l’assaillant et l’organisation djihadiste. 


M.G

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