Léa Drucker, dans le restaurant de l’Hôtel Grand Amour, Paris 10ᵉ, le 2 septembre 2025.

La veille, Léa Drucker tenait la main de sa fille devant la grille du collège pour son entrée en 6e. « J’étais un peu fébrile, avoue-t-elle. A partir de maintenant, elle voudra y aller seule… » Un pincement au cœur glissé dans un emploi du temps chargé : théâtre, avant-première, promotion. Elle s’assied, commande le cocktail que la photographe lui a suggéré, un L’Attitude, mélange de gin Hendrick’s, de jus de citron vert, de sirop de framboise et de blanc d’œuf. « C’est tellement bon ! Mais on peut faire la promo de l’alcool comme ça ? », s’inquiète-t-elle.

Il est 18 h 30, à l’Hôtel Grand Amour, dans le quartier de la gare de l’Est. L’établissement est situé à quelques minutes de la société de distribution Memento, où Léa Drucker a donné des interviews top chrono à l’occasion de la sortie de L’Intérêt d’Adam, de Laura Wandel. Nous la rejoignons dans un salon qui évoque un navire, avec son gouvernail et ses murs bleus. Aussitôt, elle pense à son grand-père, Olivier Le Cornec, qu’elle appelait « Pote », imprimeur à Vire, en Normandie, et épris de voile. « Il avait un vieux gréement de 9 mètres acheté à Swansea, au Pays de Galles, raconte-t-elle. Il n’arrêtait pas de dire : “Bon, allez, je fous le camp !” Et puis il partait tout seul. J’adore cette idée… “Je fous le camp.” »

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