• Un Australien a été condamné ce vendredi à une amende représentant l’équivalent de près de 200.000 euros.
  • En cause ? La diffusion de vidéos deepfakes pornographiques de femmes célèbres.

Des vidéos qui coûtent cher. Un homme a été condamné à près de 200.000 euros d’amende pour diffusion de vidéos deepfakes pornographiques de femmes célèbres, a indiqué ce vendredi 26 septembre le régulateur d’internet australien, à l’issue du premier procès de ce type en Australie. « Cette décision envoie un message fort sur les conséquences encourues par toute personne qui commet des abus liés aux images deepfakes », a déclaré le bureau de la commissaire à la sécurité en ligne du pays, Julie Inman Grant, exhortant toutes les potentielles victimes de ces deepfakes à se signaler.

Le site fermé

Anthony Rotondo (également connu sous le nom d’Antonio Rotondo) a reconnu devant le tribunal avoir publié des vidéos truquées grâce à l’intelligence artificielle et à caractère pornographique, a indiqué cette même autorité, qui avait engagé des poursuites contre lui. L’homme a ainsi été condamné au versement d’une amende de 343.500 dollars australiens et le site sur lequel ont été diffusées les vidéos est désormais fermé, selon l’autorité.

Pour protéger leur vie privée et en vertu d’une décision de justice, les noms des femmes victimes n’ont pas été révélés. D’après la chaîne nationale ABC, l’une d’elles a déclaré au tribunal s’être sentie « violée, vulnérable et complètement impuissante ».

L’Australie est l’un des pays pionniers en matière de régulation d’internet. Son Parlement a adopté fin 2024 une loi interdisant les réseaux sociaux tels que TikTok, X, Facebook ou encore Instagram aux moins de 16 ans. Sans toutefois préciser les modalités de ce contrôle qui doit s’appliquer à la fin de l’année.

I.N avec AFP

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