Un cétacé qui « semble être une baleine à bosse » a été observé dans l’estuaire de la Seine ce mercredi 16 octobre.
La préfecture de Seine-Maritime a mis en place un dispositif de surveillance de l’animal.
L’autorité appelle aussi à ne pas tenter de l’approcher pour des raisons de sécurité.
Après le béluga égaré dans la Seine en 2022 , c’est un nouveau « cétacé de grande taille » qui a été observé dans l’estuaire du fleuve ce mercredi 16 octobre, indique la préfecture de la Seine-Maritime dans un communiqué. L’animal « semble être une baleine à bosse », soit une espèce protégée. Sur les images étudiées par la préfecture, elle nage « normalement, voire assez rapidement » et « ne montre pas d’incapacité ». Les autorités appellent à ne pas tenter d’approcher du cétacé « pour sa sécurité et celle des personnes ».
La préfecture rappelle que ce type d’animal est « régulièrement observé » sur les côtes du département, mais que sa présence est peu fréquente localement. Un dispositif de surveillance a donc été mis en place, avec la diffusion d’un avis de navigation par la capitainerie du port de Rouen appelant à la prudence et à lui signaler toute présence du cétacé et sa localisation.
Aussi, la préfecture a pris contact avec des experts nationaux des « mammifères marins en détresse » pour accompagner la gestion de la présence de l’animal et prendre des mesures adaptées si besoin.
Présence d’un cétacé en Seine 🐳 Ce mercredi, une baleine à bosse a été observée en Seine. L’animal semble nager normalement. Un dispositif de surveillance a été mis en place. Pour la sécurité du mammifère et pour celle des personnes, il est demandé de ne pas tenter de… pic.twitter.com/391zKA6Rjk — Préfet de Normandie et de la Seine-Maritime (@Prefet76) October 16, 2024
Ce n’est pas la première fois qu’un cétacé se retrouve dans l’estuaire de la Seine. À l’été 2022, un béluga s’était égaré dans le fleuve et était entré dans une écluse dans l’Eure, à seulement 70 kilomètres de Paris. Après des tentatives pour le nourrir, il avait été décidé de le sortir de l’eau pour le transporter à 160 kilomètres de là, dans la mer. Mais son état de santé n’avait pas permis l’aboutissement de l’opération de sauvetage. Il avait dû être euthanasié en raison d’une dégradation de son état de santé et d’une souffrance « évidente ».
