• L’intersyndicale sera reçue mercredi à 10h par Sébastien Lecornu.
  • Dans la foulée, l’après-midi, le Premier ministre rencontrera les représentants du patronat.
  • Les syndicats menacent de lancer une nouvelle journée d’action si le chef du gouvernement n’accède pas à leurs demandes.

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Budget 2026 : quelle nouvelle feuille de route après la chute de Bayrou ?

Sébastien Lecornu n’a toujours pas composé de gouvernement, mais le Premier ministre poursuit ses consultations avec les partenaires sociaux, patronaux et les partis politiques. Le chef du gouvernement espère nouer un accord lui permettant de faire passer un budget au Parlement. Dans cette optique, il a reçu, mardi 23 septembre et pour la troisième fois, les partis de son « socle commun » du centre et de la droite, qu’il veut mettre d’accord avant de tenter un compromis avec le PS. 

Ils « ont échangé sur les grandes orientations du budget en cours de préparation, ainsi que sur les discussions en cours avec les syndicats en vue de la réunion du Premier ministre avec l’intersyndicale puis celle avec les organisations patronales », indique l’entourage du Premier ministre à TF1-LCI.

Une allusion aux deux principaux rendez-vous prévus mercredi : Sébastien Lecornu rencontrera l’intersyndicale à 10h, puis dans l’après-midi, recevra les représentants du patronat, à savoir les représentants du Medef, de la CPME et de l’U2P (Union des entreprises de proximité), a appris l’AFP auprès de l’entourage du Premier ministre, confirmant une information de L’Opinion (nouvelle fenêtre).

« L’ultimatum » des syndicats au Premier ministre

Les huit organisations composant l’intersyndicale, qui lui ont posé vendredi dernier un « ultimatum » au lendemain d’une journée de mobilisation ayant rassemblé 500.000 manifestants selon les autorités et plus d’un million selon les organisateurs, exigent « l’abandon de l’ensemble du projet » de budget présenté cet été par François Bayrou. Les syndicats menacent de lancer une nouvelle journée d’action si Sébastien Lecornu n’accède pas à leurs demandes exprimées lors de cette mobilisation d’ampleur, jeudi dernier.

Au terme de cette journée, le discret et réservé locataire de Matignon avait assuré dans un communiqué que les « revendications » des manifestants étaient « au cœur des consultations » qu’il avait engagées avec les forces politiques et syndicales depuis sa nomination le 9 septembre. Une manière de donner un signal à la gauche sans pour autant dévoiler ses intentions, au grand dam du PS, notamment. 

Macron juge « normal » que Lecornu « prenne le temps »

Depuis sa promesse à son arrivée à Matignon de « rupture » sur la forme comme sur le fond, Sébastien Lecornu ne s’est exprimé publiquement qu’à la fin d’un court déplacement à Mâcon pour annoncer un projet encore flou de maisons « France Santé ». Il ne s’est plié à aucun des grands rendez-vous médiatiques.

Ce mardi, Emmanuel Macron a jugé « normal » que Sébastien Lecornu « prenne le temps » afin de nouer un accord politique pour éviter la censure et de former son gouvernement. « Il y a un travail qui est fait par le Premier ministre, et il est normal qu’il prenne le temps, il a raison », a déclaré le président de la République lors d’un entretien accordé à BFMTV depuis New York. 

Ce travail « est fait dans le respect de toutes les forces politiques, dans l’exigence, encore une fois, parce qu’il y a une situation (qui) n’a pas disparu début septembre dernier avec la censure du gouvernement de François Bayrou qui s’était beaucoup engagé pour redresser les choses », a poursuivi Emmanuel Macron. 

La rédaction de TF1info avec AFP

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