A l’Assemblée nationale, à Paris, le 8 septembre 2025.

La réunion a été courte et sans surprise. Lundi 29 septembre, les 11 présidents de groupe à l’Assemblée nationale ont entériné l’absence d’accord sur une liste commune de candidats au renouvellement du bureau de l’Assemblée. Les parlementaires devront donc bien passer par une série de votes, les 1er et 2 octobre, pour désigner une vingtaine de membres (notamment les six vice-présidents et les douze secrétaires) de la plus haute autorité collégiale au Palais-Bourbon.

Les tensions se cristallisent autour d’un point : le retour du Rassemblement national (RN) au bureau de l’Assemblée. Présent après les élections législatives de 2022 mais écarté après celles de 2024 (tout comme le MoDem et les troupes de l’allié du RN, Eric Ciotti), le groupe de Marine Le Pen entend bien récupérer les places qui lui sont dues selon le règlement de l’institution. La gauche, majoritaire au bureau depuis 2024, s’y est frontalement opposée, argant que le front républicain des électeurs devait se transposer au sein du bureau.

Les autres groupes étaient d’accord pour une répartition équitable des postes en fonction du poids politique de chaque bloc. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), pousse ainsi pour offrir deux postes de vice-président à chacune des trois coalitions de l’Hémicycle et donner un poste de secrétaire à chaque groupe. Mais les partis du Nouveau Front populaire (NFP) devraient présenter au moins ses trois candidats sortants pour la vice-présidence, ce qui impliquera nécessairement un vote.

Il vous reste 52.79% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version