Un homme soupçonné d’aider les services d’espionnage russes à préparer un attentat contre Volodymyr Zelensky a été arrêté en Pologne, jeudi 18 avril.
Sa mission ? Recueillir et transmettre à la Russie « des informations sur la sécurité de l’aéroport de Rzeszów-Jasionka », point de passage régulier du président ukrainien.

Il opérait en Pologne, l’un des plus forts soutiens de l’Ukraine. Un homme soupçonné d’aider le renseignement russe à préparer un éventuel attentat contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été interpellé en Pologne, ont annoncé jeudi les parquets polonais et ukrainien. Le ressortissant, identifié comme Pawel K., avait pour tâche de « collecter et fournir des informations aux services de renseignement militaire de la Fédération de Russie », précise le parquet polonais. 

Transmettre des informations à « l’État agresseur »

Pawel K. s’est dit « prêt à agir pour le compte des services de renseignement militaire de la Fédération de Russie et a établi des contacts avec des citoyens de la Fédération de Russie directement impliqués dans la guerre en Ukraine », a-t-il ajouté.

Sa mission ? Selon le procureur général ukrainien Andriï Kostine, Pawel K. était en particulier chargé de « recueillir et de transmettre à l’État agresseur des informations sur la sécurité de l’aéroport de Rzeszów-Jasionka », dans le sud-est de la Pologne, par lequel passe souvent le chef de l’État ukrainien à l’occasion de ses déplacements étrangers. 

Une affaire qui souligne « la menace persistante que la Russie fait peser non seulement sur l’Ukraine et les Ukrainiens, mais aussi sur l’ensemble du monde libre », estime Andriï Kostine sur X. Pawel K. a été placé en détention provisoire. 

La notification des activités de Pawel K. a été transmise à Varsovie par le bureau du procureur général de l’Ukraine, permettant ensuite d’obtenir « des éléments de preuve essentiels ». Selon le parquet polonais, l’opération coordonnée des services polonais et ukrainiens a permis d’« obtenir des preuves également en dehors de la Pologne ».


M.T avec l’AFP

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