
Ce sera forcément une journée particulière. L’équipe de France masculine de football affronte l’Ukraine, jeudi 13 novembre à 20 h 45, au Parc des Princes, à Paris, avec l’ambition de valider sa qualification pour la Coupe du monde 2026, qui se tiendra l’été prochain (11 juin-19 juillet) aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Une rencontre organisée dix ans, jour pour jour, après la série d’attentats qui a fait 132 morts et plus de 350 blessés dans la capitale, mais aussi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), aux abords du Stade de France, où les Bleus étaient alors opposés à l’Allemagne en match amical.
Alors que la date reste synonyme d’horreur pour l’ensemble du pays, la programmation de ce France-Ukraine a provoqué un certain malaise, jusqu’au sélectionneur, Didier Deschamps, qui n’a pas caché son trouble. « Au fond de moi, si on avait pu éviter de jouer ce 13 novembre, ça aurait été bien », déclarait-il, ému, en conférence de presse, à une semaine de l’échéance, faisant part de son « respect pour les familles qui ont souffert et qui ont perdu des êtres chers ».
Le Bayonnais était sur le banc de la sélection ce soir de 2015. Entre 21 h 16 et 21 h 53, en pleine partie, trois terroristes avaient successivement déclenché leur ceinture explosive, dans des rues proches de l’enceinte dyonisienne, blessant plusieurs personnes et tuant Manuel Dias, un chauffeur qui avait conduit des clients au match.
Il vous reste 71.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

