Une première personne, un enfant de trois ans, est mort mercredi du choléra à Mayotte.
Sur place, ce jeudi, le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a néanmoins assuré que l’épidémie était « contenue ».

Les autorités se veulent rassurantes. Ce jeudi 9 mai, lors d’un déplacement à Mayotte, le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a estimé « contenue » l’épidémie de choléra qui sévit sur l’île depuis environ deux mois et qui a causé un premier décès mercredi. « On a une poussée du choléra qui est contenue. Il n’y a pas d’explosion, mais ça ne veut pas dire que ça va s’arrêter du jour au lendemain », a dit le ministre à la presse, en marge d’une visite du CHU de l’île.

Si « le nombre de cas que l’on a aujourd’hui n’est pas stabilisé », l’intervention « rapide, coordonnée et proportionnée des services » a permis de garder la « situation sous contrôle », a-t-il ajouté.

Plus tôt, le ministre avait visité le quartier Kirson de Koungou, où au moins une cinquantaine de cas de choléra ont été déclarés à ce jour et où une petite fille de trois ans a succombé mercredi soir.

M. Valletoux a fait remarquer qu’aux Comores voisines, « l’épidémie a démarré un mois et demi plus tôt mais aujourd’hui on compte des milliers de cas et presque une centaine de décès ». « On voit qu’à Mayotte, la réponse est adéquate », a-t-il comparé. Sur place, il a échangé avec les équipes de l’Agence régionale de santé (ARS) chargées de désinfecter les foyers dès qu’un cas est suspecté.

Les premiers cas de choléra à Mayotte avaient été recensés mi-mars chez des personnes revenant des Comores voisines, où l’épidémie flambe avec 98 décès, selon le dernier bilan officiel. À Mayotte, les premiers cas diagnostiqués chez des patients n’ayant pas quitté l’île sont apparus fin avril.


La rédaction de TF1info avec AFP

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