Le comédien et réalisateur Artus a annoncé qu’il préparait un documentaire sur les coulisses de son film à succès.
Douze minutes de making-of seront également rajoutées à la fin du générique du long-métrage, toujours présent dans les salles.
Artus rêve à présent d’atteindre les 11,5 millions d’entrées du « Corniaud », le film avec Bourvil et Louis de Funès datant de 1965.

C’est le film phénomène de l’année. Mais il n’aura pas de suite. Le comédien et réalisateur Artus a annoncé au Parisien qu’il préparait en revanche un documentaire sur les coulisses d’Un p’tit truc en plus, son long-métrage sur le handicap qui compte déjà plus de 8,5 millions d’entrées au compteur. 

« Je ne suis pas un grand fan des suites, je trouve que ça abîme toujours les films. ‘Intouchables’, ‘Bienvenue chez les Ch’tis’ et ‘Titanic’ n’ont pas eu de suite », a affirmé Artus, qui a répondu aux questions des lecteurs du quotidien aux côtés de quatre de ses comédiens en situation de handicap.

Un making-of de douze minutes à la fin du film au cinéma

Le film, qui prend le parti de rire avec les personnes en situation de handicap et non à leurs dépens, est le succès surprise de l’année et d’ores et déjà le plus gros succès cinéma en France depuis la crise sanitaire. Sorti le 1ᵉʳ mai, Un p’tit truc en plus était encore visible sur plus de 1100 écrans la semaine passée.

« D’ici à quelques jours, on va ajouter douze minutes de making-of à la fin du générique pendant les séances », affirme Artus, 36 ans, qui prévoit également « un documentaire sur les coulisses pour 2025 », fort des nombreuses images filmées durant le tournage.

Vendu dans une quinzaine de pays, le long métrage a eu les honneurs du Festival de Cannes en mai, avec une montée des marches de l’équipe du film. Pour Artus, le rêve serait d’atteindre « les 11,5 millions du ‘Corniaud' » (1965), avec Bourvil et Louis de Funès. 

« Cela nous ferait rentrer dans le top 10 des plus gros succès au box-office pour une production française en France », souligne celui qui voudrait à présent réaliser un « western un peu fou » : l’adaptation de sa pièce « Duels à Davidéjonatown ». Il sera aussi sur les planches à la rentrée avec un one-man-show.


Rania HOBALLAH

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