Kaja Kallas, haut représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et le ministre des affaires étrangères  chinois, Wang Yi, à Bruxelles, le 2 juillet 2025.

L’usage aurait voulu que les Européens reçoivent à domicile les dirigeants chinois pour marquer un demi-siècle de relations diplomatiques, puisque le dernier sommet entre l’Union européenne (UE) et la Chine s’était tenu à Pékin en 2023. Mais Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et Antonio Costa, son homologue au Conseil européen, ont accepté de faire une nouvelle fois le déplacement. Telle était la condition pour rencontrer, jeudi 24 juillet, le président Xi Jinping, qui ne comptait pas se rendre en Europe.

Cela n’a pas suffi à amadouer Pékin, avec qui les sujets de friction se sont multipliés. Non seulement le sommet, qui devait initialement durer quarante-huit heures, a été limité à un seul jour dans la capitale, mais, de surcroît, il ne devrait pas s’achever sur l’adoption de conclusions communes, sauf peut-être sur le changement climatique. Avant la conférence mondiale sur le climat, la COP30, qui doit se tenir à Belem (Brésil), du 10 au 21 novembre, les deux parties ont en effet intérêt à afficher ensemble leur détermination, dans un monde où les Etats-Unis vont une deuxième fois quitter l’accord de Paris.

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