Des manifestants entonnent l’hymne de protestation « Glory to Hongkong » lors d’une manifestation antigouvernementale dans le district central de Hongkong, le 30 novembre 2019.

La cour d’appel de Hongkong a interdit mercredi 8 mai le chant Glory to Hongkong (« gloire à Hongkong ») popularisé pendant les manifestations prodémocratie de 2019. Après la demande du gouvernement local d’empêcher la diffusion ou encore l’interprétation de ce morceau, « nous sommes convaincus qu’une injonction doit être accordée », a écrit le juge Jeremy Poon dans sa décision.

Glory to Hongkong est ainsi le premier chant interdit dans le territoire depuis la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.

Pékin a qualifié cette interdiction de « mesure nécessaire ». « Empêcher quiconque d’utiliser ou de diffuser la chanson en question (…) est une mesure légitime et nécessaire prise [par Hongkong] pour assumer sa responsabilité en matière de protection de la sécurité nationale », a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des affaires étrangères, lors de son point presse régulier.

Devenu un hymne du mouvement prodémocratie de la ville, Glory to Hongkong a été écrit et popularisé pendant les manifestations parfois violentes de 2019, qui ont vu des millions de personnes descendre dans la rue pour réclamer des libertés politiques.

L’exécutif de la place financière du sud de la Chine avait déposé en juin une demande d’injonction pour que soit interdit ce chant. Mais fin juillet la justice l’avait rejetée, estimant que son interdiction soulèverait de graves questions de liberté d’expression. L’exécutif avait fait appel.

Le Monde avec AFP

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