Antony Blinken réaffirme l’opposition de Washington à tout déplacement de Palestiniens à Gaza

Les Etats-Unis restent opposés à tout déplacement contraint de Palestiniens, sur fond de menace d’une offensive militaire majeure d’Israël à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a affirmé, jeudi 9 mai, Antony Blinken lors d’un appel téléphonique avec son homologue égyptien.

Le secrétaire d’Etat américain a réaffirmé la « position claire du président Joe Biden selon laquelle les Etats-Unis ne soutiennent pas une opération militaire majeure à Rafah, et le rejet par les Etats-Unis de tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza », a déclaré son porte-parole, Matthew Miller, rendant compte de l’entretien téléphonique de M. Blinken avec le ministre des affaires étrangères égyptien, Sameh Choukri.

L’armée israélienne a bombardé jeudi la bande de Gaza, au moment où les Etats-Unis menacent de cesser des livraisons d’armements à Israël en cas d’offensive majeure dans la ville surpeuplée de Rafah, à la frontière égyptienne.

M. Blinken « a également exprimé le soutien des Etats-Unis à la réouverture du point de passage de Rafah et à la poursuite de l’acheminement d’une aide humanitaire, laquelle est urgente », a ajouté M. Miller.

Mardi, l’armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l’Egypte, verrouillant la principale porte d’entrée pour les convois d’aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

M. Blinken a, par ailleurs, remercié l’Egypte pour sa médiation dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu à Gaza en échange de la libération des otages détenus par le Hamas.

Le directeur de la CIA, William Burns, qui s’est fortement impliqué dans les pourparlers, rentre vendredi aux Etats-Unis, a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. Selon lui, les parties « n’ont pas comblé » leurs divergences, mais les Etats-Unis « n’abandonnent pas tout espoir » que les discussions débouchent sur un accord.

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