« Ici a lieu l’une des plus belles fêtes de France », promet le panneau orné du logo bleu et blanc de l’association éponyme. En obtenant ce label, plusieurs communes pensaient avoir saisi une aubaine pour développer leurs festivités traditionnelles. Mais la révélation par L’Humanité, en juillet, de liens entre l’association Les plus belles fêtes de France et la galaxie du milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin a rendu le macaron soudain embarrassant pour certains organisateurs.
La jeune association est en effet étroitement liée à l’agence d’évènementiel Studio 496 – en référence à la date du baptême de Clovis –, dont Pierre-Edouard Stérin est actionnaire. L’homme d’affaires fait par ailleurs partie des mécènes de l’association à travers son Fonds du bien commun. Sur la soixantaine de fêtes labellisées, une dizaine de communes et associations de Bretagne, Pays basque et Gironde ont donc décidé de se désengager, en raison de l’image sulfureuse du milliardaire qui veut œuvrer, à travers son projet Périclès, à la « victoire électorale » de la droite ou de l’extrême droite.
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