Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou multiplie les attaques contre la Finul et l’UNRWA, l’agence pour les réfugiés palestiniens. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a été déclaré persona non grata sur le sol israélien.

Guerre au Proche-Orient : les coups de boutoir d’Israël contre les Nations unies

Par Jean-Philippe Rémy

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Le message a le mérite d’être clair. Dimanche 13 octobre, deux chars israéliens ont enfoncé à l’aube le portail d’une base de la Finul, au Liban, et fait irruption, par la force, à l’intérieur d’une enceinte des Nations unies dans un contexte où les tirs israéliens ont déjà blessé cinq casques bleus de la force d’interposition, les jours précédents. Ce nouvel incident ajoute à la pression exercée par Israël pour obtenir le retrait du sud du Liban des forces des Nations unies. Pour forcer le trait, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a enjoint, dans la même journée, aux casques bleus d’évacuer le sud du pays, où son armée est entrée le 1er octobre pour y combattre le Hezbollah. Adressant cette requête musclée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, déclaré persona non grata en Israël, le 2 octobre, M. Nétanyahou a menacé : « Votre refus d’évacuer les soldats de la Finul les a transformés en otages du Hezbollah. Cela met en danger leur vie comme celle de nos soldats. »

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