Chaque année, plusieurs centaines de milliers de migrants arpentent illégalement le Darién, entre la Colombie et le Panama.
Une équipe de TF1 a traversé avec eux cette jungle, l’un des endroits les plus hostiles du monde.
Un grand reportage exceptionnel diffusé ce jeudi dans le JT de 20H.

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Le 20H

C’est une course vers un avenir meilleur, telle une aspiration. Un rêve jusqu’à l’inconscience, pouvant virer au cauchemar à tout moment. Dans un grand reportage exceptionnel diffusé ce jeudi 3 octobre dans le JT de 20H, une équipe de TF1 accompagne, dans la chaleur comme sous les averses tropicales, l’un de ces groupes de personnes partis d’Amérique du Sud dans l’espoir de rallier les États-Unis, le temps d’un périple de quatre jours, à pied, au sein de la terrible jungle de Darién, zone de non-droit à la frontière de la Colombie et du Panama, porte d’entrée vers l’Amérique centrale.

« Nous avons choisi de nous intéresser à l’une des plus grandes routes migratoires du monde, explique notre reporter Michel Scott dans la vidéo en tête de cet article. Normalement, on ne peut pas y circuler. La région est recouverte de forêts, sans aucun chemin. C’est le seul endroit de toutes les Amériques où il n’y a rien d’autre que de la jungle, des animaux sauvages, des bandes criminelles qui prospèrent… Et c’est par là que passent chaque année des centaines de milliers de migrants, venus du monde entier. »

Capture d’écran TF1

Si les trois quarts de ces familles fuient le Venezuela et sa répression, d’autres viennent de plus loin en Amérique du Sud, voire de plus loin encore, comme ces deux Camerounais ayant quitté l’Afrique cinq mois avant d’entamer cette traversée. « C’est une marche de l’enfer, formule Michel Scott. Il faut passer une cordillère et franchir d’autres dénivelés assez importants. Et puis, il faut traverser des torrents, des rivières… Il y a des passages qui nécessitent de l’escalade. » Le tout en transportant d’imposants sacs et des enfants en bas âge, dont certains en situation de handicap.

Capture d’écran TF1

« C’était un tournage clandestin, compliqué et assez risqué. Au terme du périple, on aurait très bien pu se faire saisir nos images et notre matériel par les garde-frontières panaméens. Mais au final, cela s’est avéré payant. Parce que c’est une aventure dans laquelle on va plonger le téléspectateur lui-même, promet enfin notre reporter. On va s’immerger dans la réalité d’une marche de migrants, de gens pleins d’espoir, prêts à tout, y compris à y laisser la vie, pour accomplir ce rêve. »


Hamza HIZZIR | Reportage TF1 Michel Scott, Fabrice Amzel

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